La vérité sur les finances

Le « débat » budgétaire a confirmé la dérive de nos finances.

Plus que la valeur des différents postes du budget le « trend » conduit à l’effondrement des capacités d’investissement de la ville suite à l’explosion des dépenses de fonctionnement*. La marge d’auto financement est la plus faible (3M€) jamais constatée provoquant la nécessité d’emprunter pour assurer les investissements courants (besoin annuel de 6M) . Entretien des bâtiments, voirie hors tous nouveaux projets.

Abandon de l’entretien des voies publiques : les 300,000€ budgétés permettront tout juste de rénover 0,5 % des 60km de routes communales. A ce rythme là deux siècles seront nécessaires !!!

En dépit de son incapacité d’équilibrer le budget sans recours à la dette pour les opération courantes le maire prétend se lancer dans des projets grandioses de rénovation du centre-ville. Environ 5M, mais il refuse obstinément de communiquer aux élus de l’opposition le document d’urbanisme  … Quelle magouille, quelle entourloupe veulent-ils camoufler ?

5M€ d’investissement à fonds perdu que seul l’emprunt permettra de financer, induisant mécaniquement la hausse des impôts selon la règle : la dette d’aujourd’hui est l’impôt de demain. La parole démonétisée de nos élus n’y changera rien. Maetz s’était engagé solennellement à ne pas les augmenter lors de la campagne électorale, on a vu ce que valaient les promesses d’une poche percée …

La ville désendettée – ou presque - au début du mandat (9M à extinction 2029) est déjà plombée par un passif de près de 17M courant jusqu’à l’horizon 2049, après la décision de rééchelonner la dette ancienne pour dégager des marges de fonctionnement – hérésie financière à la quelle Coradetti de son propre aveu n’a rien compris … Coût de l’opération 1M€.

Les mêmes errements qui conduisent le pays à la quasi faillite sont pratiqués par les mozart de la finance du Château. Avec le même succès ! Gabegie ( les 25,000€ donnés à des rigolos pour modéliser l’eau des lacs et rivières restera dans les annales), dérapage des dépenses de fonctionnement (plus 25% alors que le coût des services a explosé (environ 40%) et que les amendes pleuvent (170,000€ de rendement escomptés) la gestion de la ville est hors de contrôle.

Le second des Rital laissera à son successeur une ville déclassée, une équipe municipale à l’arrêt, des projets inachevés et non financés, le triplement de la dette … obérant pour longtemps la capacité de la prochaine équipe à en réaliser le redressement.

Sœur Stéphanie ne sait plus à quel saint se vouer ! (ci dessus)

Le Huron

* 1.750€ par habitant du Vésinet contre 1.300 en moyenne pour une ville de la même strate. Soit 35% de majoration