Le vrai visage
Pour la première fois ils ont franchi le seuil de la salle d’un conseil. Comme tant de citoyens l’idée d’assister au rituel municipal ne les avait jamais effleurés, mais cette fois la coupe étant pleine, le chiffre d’affaires en chute libre – on évoque moins 30, voire moins 40 % d’une année sur l’autre – des commerçants ont voulu mettre un visage sur tous ces conseillers qui les condamnent.
Ils n’ont pas été déçus du voyage.
Sidération et consternation résument le sentiment général. Le maire, mais pas seulement est apparu sous un jour affligeant. Nos amis ne sont pas des révolutionnaires, des agitateurs professionnels habitués aux esclandres. Le commerce est synonyme d’échange et la tranquillité lui sied autant que le calme et la stabilité.
Mais qu’on ne vienne pas leur raconter des histoires. Les soi-disant consulter pour n’en faire qu’à sa tête et surtout formuler des engagements que des faits dans l’heure viennent infirmer. La réunion du lundi 3 février a été désastreuse. Les gentils commerçants sont devenus des révolutionnaires …
C’est leur gagne-pain que la clique des busards met en danger. Et les buses coutumiers de l’avenue Montaigne n’ont rien vu venir … pas plus la lettre recommandée AR
que la présence de nombreux d’entre eux dans l’assistance du Conseil municipal du 6 février.
Pour une première ils ont été saisis d’effroi … comment est-ce possible que quelques godillots maraboutés par une haut perchée puissent nous imposer leur diktat, eux que l’on n’a jamais croisés dans nos boutiques ?
Comment le maire tout ratatiné sur son siège peut-il laisser sans réponse les arguments développés par les différents groupes d’opposition, dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils font sens ?
Comment peut-il bafouiller que le débat est clos alors qu’il a refusé d’ouvrir le dialogue et n'a répondu à aucun questionnement ?
Comment ose-t-il dire qu’il ne connaît pas le document « plan d’aménagement du centre-ville » (extrait ci dessus) alors qu’il l’a signé … comme le lui a rappelé son opposition ?
L’écœurement des novices était à son comble. D’autant que la prestation de l’argentier les avait tétanisés. Quel est ce malotru outrecuidant, pour qui se prend-il celui qui a ruiné la ville ?
Le vrai visage de l’équipe municipale a agi comme un électro choc et les langues n’ont pas tardé à se délier.
La renommée du "ratatiné" est assurée.
Le Huron
Le 5 octobre 1789, le peuple envahissait le chateau de Versailles
RépondreSupprimerc'est un petit remake à petite echelle que vit le Vesinet
face à un despote impuissant le peuple enfin se revolte On peut ainsi penser et deviner la suite
En 1789 le roi était là lui pour assumer ses actes!
RépondreSupprimerEt celle qui se pavane sur toutes les télés et toutes les radios, avec des idées aussi creuses que le trou de la Place du Marché, en racontant aussi qu'elle va à Rungis et que les salariés sont heureux et bien payés (sic), si les journalistes étaient un peu mieux informés et un peu moins bobos gauchos, ils pourraient l'interroger sur la chienlit du Vésinet et sur son inaction coupable au Conseil Municipal.
RépondreSupprimerAvenue Montaigne, les poissonnières ne dénotent pas avec leur QI d'huitres, les m'as tu vu, sans éducation que du bling bling, de la vulgarité, dehors ! comme la haut perchée !
RépondreSupprimerqui va transmettre au "Canard" la révolte des Vésigondins ?
RépondreSupprimerVous inquiétez pas j'ai déjà envoyé des commentaires et le lien du Huron aux journalistes du Parisien, du Canard Enchaîné, à Var-Matin (dernier déplacement de la Haut Perchée), et Médiapart. Et il faut continuer !
SupprimerFélicitation pour votre initiative: anonyme de 9h19.....une des solutions, c'est que la presse en parle.....
SupprimerEntièrement d’accord la presse c’est vraiment l’impact top. Les politiques n’aiment pas quand ça passe dans la presse et dommage que TPMP n’existe à la fin du mois car ils sont friands de ce genre d’information……
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