Quand Pinocchio joue la fille de l’air.

Pinocchio, son rôle préféré jusqu’à hier encore !

Le mensonge est dans son adn. On ne compte plus les contre vérités confinant à l’absurde qu’il est capable de proférer. L’une chasse l’autre … comme ce jeudi prétendre que le coût de démolition de 200,000€ de la bâtisse de l’avenue Carnot est à la charge du promoteur alors que le contrat stipule que la ville devra le supporter. C’est écrit noir sur blanc dans la promesse de vente, contrat qu’il a produit au conseil …. lui ont rappelé les élus de l’opposition.

Ou cette prétention à ignorer le contenu du plan d’aménagement du centre ville dont il a signé le document …

Sans remonter à Mathusalem, l’addiction à la menterie est consubstantielle au personnage. Dès son élection il prenait des engagements : pas de hausse d’impôts, enterrer une ferme dans le sarcophage … que pour rien au monde - disait -il - il ne trahirait.

Mais c’est le président du tribunal administratif qui a agrafé l’étiquette de fieffé menteur au personnage pour avoir attribué à monsieur le préfet une décision inverse de celle qu’il lui avait notifiée par courrier officiel.

Sommé de surseoir à une opération immobilière par le préfet le maire s’est vanté en CM d’avoir - au contraire – obtenu son accord écrit. La forfaiture était consommée … et le tribunal a acté le fait que le maire du Vésinet était un fieffé menteur.

Mais depuis hier son CV s’est enrichi d’un autre sobriquet : fille de l’air ! Il faut un doigt de Bourbon pour imaginer Naboléon en sylphide évanescente, j’admets, mais la fuite du pétochard et sa vacance samedi matin à la mairie ne peuvent trouver la moindre excuse.

Nul n‘a obligé Naboléon à faire acte de candidature à la fonction de premier magistrat.

Si la charge que cela incombe l’insupporte, si il est rétif au moindre travail, comme ses amnésies le laissent supposer, si le job est trop compliqué pour des neurones de VRP, si les discussions-consultations avec les différentes associations l’indisposent au point d’abandonner sa fonction et de laisser son bureau vacant quand une assemblée de citoyens lui donne rendez vous qu’il en tire la conséquence : la retraite anticipée.

On ne peut être maire et se dérober en permanence à ses obligations. On ne peut être maire raconter du grand n’importe et ulcérer tous ses interlocuteurs, on ne peut être maire et faire de l’incohérence sa seule boussole.

Marionnette manipulée, gamin attardé, pitre sous surveillance d’un porte-flingue marabouté, est-ce à un tel profil que les Vésigondins ont voulu confier la gestion de leur ville ?

Le Huron