Vraie buse ou faux con ?

Depuis quelque temps déjà le comportement du maire fait l’objet d’analyses contradictoires. Deux écoles s’affrontent qui depuis l’observation des mêmes faits indubitables puisque publics tirent des conclusions opposées et partant des approches différentes pour mettre un terme à ses déviances.

Le maire est une buse intégrale qui n’entrave rien aux obligations de sa fonction et réagit de façon primaire aux vicissitudes qu’il rencontre quand il ne les provoque pas.

Pour l’autre école le maire est un cador qui joue la buse intégrale pour tromper ses interlocuteurs en les déstabilisant. Un vrai faux con !

Admettons que la deuxième version est plutôt rassurante. Un type intelligent finit toujours par sortir du jeu de rôle qu’il s’est imposé pour toper avec ses contradicteurs et trouver le compromis qui sans satisfaire tout le monde permet de déboucler une crise.

Son intelligence sait lui dicter le moment où la poursuite de la confrontation devient contre productive en poussant les interlocuteurs à prendre des positions irréconciliables.

Sauf à ne rien comprendre à ce qui se joue en ce moment avec les commerçants et les associations le maire apparaît comme surjouant le rôle de buse …

Son « épitre » aux commerçants et aux association relayée sur son compte face-book est un brûlot dont l’intelligence échappe au commun des mortels. Ajouter l’invective au refus de recevoir les porteurs de pancartes signe sa volonté de persister dans la confrontation et de se dérober à la discussion.

Exit la deuxième hypothèse … le maire ne surjoue pas la buse intégrale, il n’est pas ce faux con habile cherchant à dealer au mieux de ses positions. Il n’aurait jamais lancé cet anathème eut-il été un tant soit peu en maîtrise de la situation.

Il est comme un hérisson sur la défensive, un paltoquet inapte à la communication qui sort ses piques en guise d’argument, qui se dérobe par peur d’exposer l’incohérence de ses projets et son absence d’empathie à l'égard des commerçants.

Vraie buse ou faucon peu importe, une seule évidence, il apparait jour après jour de plus en plus paumé.

Le Huron