Le HURON

Mon défunt professeur de physique aurait jugé trivialement que les sanctions imposées aux russes produiraient le même effet que pisser dans un violon . Un seul régime victime de rétorsion a-t-il bougé le petit doigt suite à leur mise en application ? En revanche le pays donneur de leçon est souvent frappé de contre mesures punitives pouvant déstabiliser des pans de son économie. Mais puisqu’il faut en passer par là sous peine d’apparaitre favorable à l’agresseur, alors ne mégottons pas et acceptons l’effet boomerang que ces mesures vont provoquer. Une de ces dispositions m’apparait toutefois scandaleusement inappropriée. La fermeture des organes officieux russes. Russia Today et Sputnik. Ce blackout laisse stricto sensu « sans voix ». La censure décidée par de soi-disant démocrates augure mal du pluralisme indispensable à la constitution d’une opinion indépendante des organes d’états. Pire cette négation d’un principe constitutionnel américain – le premier amendement – rabaisse

Jamais un sans deux, deux sans trois, trois ...  ? Dans les milieux bien informés on évoque déjà une deuxième puis une troisième démission au sommet de l'institution territoriale. Après la très proche directrice générale des services - et ex-directrice de campagne, ce sont des numéros deux qui claqueraient la porte, laissant l'organisation décapitée.  La réponse de l'encadrement à la lettre du maire est sans ambiguïté : « votre amitié on en a rien a cirer ! On exige d'être traités correctement et vos rodomontades vous pouvez vous les garder. »  Que va faire le préfet ? Peut-il laisser la mairie d'une grande ville de son arrondissement se désagréger ? Une mairie dont le téléphone est " coupé" , dont le personnel "revendique" d’être maltraité, comme l’admet benoitement le maire, et cherche par tous moyens à se recaser dans des municipalités civilisées. Une ville incapable de remplir ses obligations régaliennes mettrait la continuité du serv

Les gazettes en font leur miel, les échotiers pissent lignes sur lignes, les contempteurs se déchainent mais où sont passés les sectateurs, les thuriféraires si prompts à encenser leur Jupiter ? Auraient-ils préféré avancer d’une semaine leurs vacances d’hiver, du haut des cimes enneigées la glauquitude du cloaque macronien leur parait bien dérisoire et subalterne ? Mais une voix nous manque, à nous Vésigondins, celle de la gardienne du temple, de la conseillère municipale, de la député, de la présidente de la commission des lois. Jamais à court de moralisation, de dépôts de plainte cette défenderesse à tous crins de la veuve et de l’orphelin serait-elle devenue aphone ?   En débardeur aurait-elle pris froid ? Aurait-elle pris ses électeurs en grippe ? Rien ne serait pire pour les citoyens que cette Pythie ne délivre plus ses oracles depuis le haut de la tribune du palais Bourbon où la puissance de son verbe ne lasse d’enflammer ses partisans. A commencer par le Ferrand ! Ce

Soigne-t-on la maltraitance par une formule magique, les stigmates du mépris par des mots creux ? Si Monsieur le maire a cru suffisant d’acter par une lettre de repentance le vif désamour que lui témoigne le personnel il est très loin du compte à en juger par le persiflage que son courrier a déclenché. La lettre circulaire reconnait publiquement la souffrance des troupes mais évacue la responsabilité des petits chefs et autres gardes chiourmes. Comme si « en soi » le travail de fonctionnaire municipal était aliénant. Non, certains savent le rendre enrichissant ! D’autres maires ont d’excellentes enquêtes de satisfaction. Mais au Vésinet on se paie de mots. Camus le disait bien : «  mal nommer les choses c’est ajouter à la misère du monde  ».   Pour la com ‘ et la langue de bois cette municipalité n’a de leçons à recevoir de personne. Dans la flatterie et la tartuffade ces élus sont des pros, pour preuve il suffit de sauter à la conclusion du courrier du maire pour déceler la volon

Macron est en passe de réaliser un exploit : former le gouvernement d’un quinquennat dont il n’est pas (encore) candidat. Il aurait tort se priver des messages subliminaux qu’envoient sur les ondes les transfuges qui se précipitent avant que de plus zélés aient lapé le bol de soupe. A ce concours Woerth a montré qu’il avait du métier et tellement de choses à se faire pardonner que la proximité du bon dieu lui vaudra assurance tous risques contre des décisions de justice. Mais Woerth n’est pas seul a jouer les hommes sandwichs pour son nouveau Phénix. Des femmes aussi sont en lice. En attendant le retour de la Buze 1, dont la rosette est un signe avant-coureur, se prépare en coulisse la consécration de la grande Potiche de la République. Potiche à Chicago chez messieurs Baker et Mc Kenzie, potiche auprès de Sarkozy, dont elle exécute les basse œuvres faisant bénéficier Tapie d’un arbitrage que la justice finira par condamner, potiche au FMI en succédant béatement à un géant : Strauss

Rarement visite à Canossa aura été autant sollicitée. Aller chercher la protection de son contempteur c’est comme tendre la joue droite quand la gauche a été frappée. Ça fleure bon le chemin de croix, la repentance et la soumission. Aller baiser l’anneau du pape Nicolas alors qu’il agit pour savonner la planche peut s’entendre si la sortie a été négociée et qu’un rétablissement effaçant l’humiliation restitue son honneur à la maltraitée. Aller seule devant les micros pour prétendre en contre toute vraisemblance que l’entretien fut chaleureux ne fait qu’enfoncer le clou de la crucifixion. On nous répète : Valérie est intelligente, n’a-t-elle pas été élue député, présidente de l’Ile de France et encore réélue, avant d’éliminer ses rivaux à la loyale lors du tournoi des 5 postulants ?    Admettons, mais alors la situation vire au tragique. Mme Pécresse consciente du traquenard que lui tend la rue de Miromesnil s’y rendrait sans condition? Cette visite vaut abdication. Les bar

Le mécanisme qui a conduit Total a dégagé un surplus de bénéfice exceptionnel est de nature exogène. Rien n’incombe au management, aux salariés mais l’entièreté de cet excès provient d’un transfert forcé de la poche des clients à la caisse de la multinationale. Dans un marché oligopolistique contrôlé de fait par les États tous les acteurs pratiquent la même tarification, le consommateur d’énergie n’a aucune option à court terme, sauf éteindre le chauffage et laisser sa voiture au garage. La ponction agit sur les entreprises et sur les ménages comme un impôt forcé dont les premiers bénéficiaires n’ont aucune motivation à tarir la source de leur enrichissement : les anticipations des acheteurs sur les marchés à terme. Leur rémunération étant indexée sur le volume des transactions. Le deuxième grand gagnant est le trésor public, et ce a deux titres : excès de TVA puisque les prix s’envolent, et impôt sur les sociétés. Des mécanismes astucieux et légaux permettent de réduire à portion

Rarement personnage aura été aussi ambivalent ; Il y a le Woerth face Nord : l’alpiniste de l’extrême démasqué dans un photo-montage. Il y a, moins anecdotique, le Woerth face sombre, l’homme aux multiples procès, le Woerth des entourloupes, des affaires. Rares sont les scandales de ces dernières années où n’apparait pas cet homme de l’ombre. Affaire Bettencourt, affaire Tapie, affaire libyenne : il est de tous ces coups, pas dans un rôle de comparse, mais de complice qui – échappe à la condamnation pour … manque de preuves – comme le rapporte perfidement sa notice Wikipédia. Woerth s’est toujours étonné qu’on ait pu voir malice dans ses activités. Lui qui, alors ministre du budget a bradé 55 ha de forêt domaniale au profit de l’hippodrome de Compiègne où sa femme exerçait ses talents. La CJR a estimé ne pas disposer d'assez d'éléments pour poursuivre l'actuel député de l'Oise pour favoritisme et « prise illégale d'intérêts ». On a connu des blanchiments plus n

Il a troqué l’épuisette pour la sulfateuse, les bottes d’égoutiers pour le battle dress . Et il a arrosé sévère, un vrai tonton flingueur ! Métamorphosé le Gripois d’avant, mi figue mi raisin, aussi franc qu’Aliboron, plus normand que gascon. C’est une tête de liste consciente que la déconfiture d’une palanquée d’incompétents n’est plus qu’une question de mois, si ce n’est de semaines. Passé très près d’une victoire et ne devant qu’à sa désinvolture ce retour de fortune le professionnel de la fonction territoriale voit un boulevard s’ouvrir sous ses pas pour ceindre l’écharpe tricolore convoitée depuis deux lustres. Formé à la dure par un vieux de la vieille, autant que par 5 campagnes municipales surtout riches en déception, Gripoix a perçu la chance insigne qu’offrait Coradetti et son quarteron de bras cassés. Pas besoin d’en rajouter, pas besoin d’en faire des tonnes, de faire de l’humour ou de les tourner en dérision : ils sont dans l’auto dissolution. Dire le vrai et le fair

Qui voudrait que la France soit gérée comme Paris ? Les politologues les plus avisés sont convoqués au chevet d’une comateuse dépassée, la maire Hidalgo. Ces Diafoirus censés expliquer le pourquoi du comment d’une campagne oh combien foireuse étalent leur science et en appellent qui aux mannes du Jacques de Corrèze, qui à celles du François de Jarnac pour commenter la défiance du peuple de gauche à l’endroit de l’égérie des bobos. Et pourtant le bon sens rural qui longtemps guidait les pas des Chirac comme des Mitterrand fournit une réponse qui coche toutes les cases. Une ville dépeuplée, une ville saccagée,  une ville asphyxiée, une ville ruinée, une ville clochardisée :   le voudrait-on pour la France ? Ceci dit elle a été élue et réélue sans faire mystère de son programme. Ce qui a suscité son rejet à Paris hors les murs, où il était tout sauf envisageable comme l’a montré l’élection de Pécresse sur des terres jusqu’alors acquises aux roses. Quant à imaginer le pays entier

Les sondages sont-ils mensongers ? Comment croire qu’un français sur 6 voterait pour un pur esprit, une mécanique intellectuelle bien huilée, un hologramme de blonde conçu par une IA ? Les jours se suivent et se ressemblent. Les émissions, les interventions, les punch-lines s’enchaînent et l’inconsistance de la pensée Pécressienne fait des ravages dans l’électorat. Entre l’Histoire qui a façonné la France façon Zemmour et la Géographie qui a fait de l’hexagone le creuset des ethnies façon Mélenchon, où habite-t-elle ? Nulle part ailleurs qu’à Versailles parce que chez Louis XIV la question ne se pose même pas. A-t-elle conscience que le non choix est une abdication, que son grand écart entre le laxisme d’un Larcher et l’activisme d’un Ciotti la conduit à imploser ? La synthèse enseignée dans les écoles de dialectique a conduit le pays dans l’impasse où Macron va nous faire sombrer. Le modèle mondialiste et c’est la défaite des historiens, le modèle souverainiste et c’est le

Ci dessous la lettre ouverte qu'un administré de la ville du Vésinet a fait parvenir à la mairie    Monsieur le maire, Hier je vous informais par courrier de l‘impossibilité qu’il y avait pour vos administrés de joindre la mairie au 01 30 15 47 00, numéro indiqué sur le site de l’hôtel de ville pour la prise de rendez vous. Préalable que vous avez rendu obligatoire pour l’accomplissement de la plus anodine des formalités. Aujourd’hui de nouveau j’ai tenté à plusieurs reprises et pendant de longues minutes d’obtenir le décroché ! Malgré la voix suave qui assure que vous «  êtes en contact avec l’hôtel de ville du Vésinet   et s’efforce d’écourter votre attente  » je n’ai pas eu plus de succès.   Je tiens le relevé ci contre de mes appels à disposition.   Faudra-t-l qu’un blogueur renaisse de ses cendres pour que les administrés du Vésinet soient enfin entendus ?    M. C.   

… des villes où il fait bon vivre en Ile de France. Dans la liste en ligne sur le Net le Vésinet sombre dans les abymes. Nanterre 9 ème , Argenteuil 18 ème , Villeneuve St Georges 48ème, le Vésinet ne figure pas dans les 50 villes et villages les plus attractifs de la région parisienne, mais git dans les tréfonds du classement où elle est patauge avec la fange et la lie. Qui voudrait investir dans une ville dont le foncier flirte avec les sommets, dont la fiscalité fait fuir les classes moyennes, dont l’accès est bloqué par deux ponts datant des années 60 sans qu’aucune municipalité ne travaille à les doubler ? Qui voudrait être interdit d’accès à une autoroute de dégagement située à moins de 800m de ses confins mais rendue inaccessible par la stupidité de ses élus ? Qui voudrait habiter une ville que les services publics abandonnent les uns après les autres, sécu, impôts, Sncf …, dont le maire se claquemure. La mairie est interdite aux administrés qui ont obligation de téléphon