Le HURON

La hagiographie consacrée par Le Monde à Braun-Pivet interroge. Le quotidien du soir se fait-il rémunérer pour ses publireportages ? Qu’une femme politique soit croquée en Bisounours consensuelle et en sainte nitouche vierge de toutes peccadilles témoigne de l’avilissement du journal des bobos. Pas une once de validation n’a été effectuée pour ce tract publicitaire rédigé par une biographe formée à l’écriture sainte. Cette pochade  - une caricature de bas niveau – évitons le terme caniveau – desservirait une femme politique de talent. Comment être respectée quand on se laisse cirer les pompes par des journaleux en attente de renvoi d’ascenseur ? Ce « ménage » comme on nomme le travail rémunéré des échotiers insulte la vérité. Mme Braun-Pivet n’est pas cette poupée Barbie, les yeux implorant le Ciel depuis le perron de l’hôtel de Lassay.( en photo) C’est une tueuse , défavorablement connue de beaucoup de Vésigondins, dont la seule ambition est d'écraser ceux qui pourraient

Flics, les policiers sont au premier chef des citoyens. Leur statut ne légitime pas d’être au dessus des lois. Que leur syndicats défendent la corporation, les « collègues » selon le mot fourre-tout en vogue dans les conflits sociaux surprend guère, encore que le tropisme corporatiste soit une déviance contraire à l’esprit du syndicalisme de papa. Là où la stupeur me prend c’est d’entendre la hiérarchie entonner le même refrain et s’ériger contre la loi, et la séparation des pouvoirs police-justice ! Il y a le feu au lac, c’est évident et le risque de voir la fronde marseillaise s’étendre à la maison poulaga sème la panique au gouvernement. Les flics sont les premières victimes de la mansuétude dont ils ont longtemps bénéficié – aussi sont-ils abasourdis quand l’un des leurs doit rendre des comptes - ne s’explique que par la frilosité des pouvoirs publics à mettre hors d’état de nuire ses brebis galeuses. Mais la mansuétude des juges vis à vis des délinquants est l’autre carburant

Salut Cora ! On se connaît pas encore, moi c'est Claud’O, c’est pour ça que je suis arrivé au Vèze. Ton idée de pension de famille, on en cause tous entre nous et je suis déjà sur place. Premier arrivé premier servi comme on dit chez nous. C’est super le Vèze, c’est mieux que le Zambèze. Tu vois là je suis installé avec mon fidèle clébard au bord du lac de la Station. Sympa, même si c’est un peu bruyant, cause RER. Mais avec le lac super pour la toilette, manque juste un coin pour les tinettes. Les voisins sont pas trop chiant, alors tout baigne et je me la coule douce, surtout que tes pandores sont vraiment accommodant. Plus de 15 jours que je me suis installé et ils ne m’ont même pas demander mes papiers. J’ai fait signe aux potes, ils vont tous débarquer. C’est pas comme à Stalingrad … T’inquiète pour remplir ta pension, tu peux compter sur Claud’O ! A plus    Ton nouveau pote   

Une opportunité de faire taire ses détracteurs, de se montrer à la hauteur de ses prétentions lui a été offerte le 14 juillet devant les caméras et toutes les télés. Mais rien n’y fait elle aura obstinément occupé un siège qui ne lui était pas destiné ; trop au fait du protocole elle ne pouvait l’ignorer. Se déplacer d’une chaise, rendre à madame la première ministre la place qui lui revenait aurait marqué les esprits, fait de Borne son obligée et offert aux français – en direct sur leurs petits écrans - une séance de modestie et de savoir vivre … toutes qualités que madame Braun-Pivet n’a pas trouvées dans son berceau. On imagine sans peine la média sphère, Voilà et Gala, faisant leurs choux gras de l’anecdote et les éloges intéressés qu’une myriade de courtisans empressés aurait déversé sur la haut perchée. Plus prosaïquement, sans même l’ombre d’un calcul politique, la situation imposait d’être respectueux de l’étiquette et de faire montre de fair-play. D’éducation les indie

Qui est-il, de quelle cuisse est-il sorti ? Quel dédain pour le petit peuple, pour les débiles de citoyen qui habitués au rituel attendaient qu’enfin le président daigne leur livrer la quintessence de sa pensée. Et le plan d’action qu’il allait confier à ses ministres, charge à eux de le mettre à exécution. Mais non ! Caprice d’enfant gâté, de petit monarque egomaniaque, sa suffisance a décidé de procrastiner. Incapable d’exister autrement que par des coups de com, Macron sort une énième pantalonnade pour se défiler, le jour du 14 juillet. C’est plus qu’une dérobade, c’est pire qu’une fuite c’est une débandade. Macron ne maîtrise rien, il subit des évènements aux quels il ne comprend couic. Insurrection des Gilets jaunes, révoltes contre le plan retraite, émeutes des banlieues le président est comme une vache qui regarde passer un train sur lequel s’affichent le film des crises à répétition. Un rituel n’est pas une obligation, et aucune condamnation ne menace celui qui s’en exonè

Fieffé, invétéré, sinistre… menteur ! La dernière livraison du C des Y nous en offre un nouvel exemple. Cora explose les compteurs et le Littré peine à qualifier la pathologie qui affecte le Pinocchio municipal. Seul vocable proposé pour qualifier un maire débitant inepties sur inepties, menteries sur menteries : mythomanie ! Reconnu menteur invétéré par la Justice, Pinocchio pourrait s’amender. Encore faudrait-il qu’il ait conscience de son addiction. Il vit dans une autre dimension, celle de l’aliénation où le patient est incapable de discerner le faux du vrai. Peu importe que l’histrion se prenne à son jeu, ou qu’il soit tombé dans le déni de réalité. Il aligne mensonges et contre vérités, pas un sujet où sa parole puisse être entendue sans pouffer ! Dénué de toute crédibilité : ses jactances sont contredites jour après jour, qu’elles concernent la ferme enterrée - le grand projet du mandat passé aux oubliettes, l’excellence du DGS - remercié à peine nommé, le padel, le gel de

SMS de la préfecture du 17 juillet Dans un 6 mois, dans un an quand il aura disparu définitivement de la circulation, que restera-t-il de Cora ? L’image d’un clown, d’un licencié es fiasco, d’un jobard entouré de branquignols, d’un insoumis narguant les interdits du préfet, d’un Super menteur  ? A Versailles (Préfet et Procureur) c’est la sidération d’apprendre qu’alerté comme tous ses collègues des risques météorologiques l’histrion vésigondin a bravé les instructions pour ne pas déplaire à la Rombière. Difficile à assumer cette attitude mélenchonesque, alors le Cora ne s’embarrasse pas de scrupules et en réponse au Courrier des Yvelines qui l’interrogeait complaisamment sur son inaction au cœur de la tornade il minaude : «  Il est délicat d’annuler un évènement quand on reçoit une alerte à la fin de journée  » Auparavant il a précisé «  Nous n’avons eu aucun dégât à déplorer hormis des barnums … que nous sommes entrain de réparer  » Le Huron infirme, et précise que 5 SMS

Le torchon brûle ! Les agents tenus pour une variable d’ajustement (sic) par l’adjoint aux finances, l’illustre Maetz, se défoulent dans un courrier au vitriol transmis jusqu’à Versailles. Le maire se défausse – à son age on ne se refait pas – et désigne nommément le responsable de tous les maux : monsieur le DGS ! Ce messie dont l'avènement avait été claironné ... sonnez hautbois, résonnez musettes ! La suite est connue, le maire limoge l’impétrant et le boxon se généralise dans tous les services … d’où une seconde lettre de F O appelant à une mobilisation générale dès la rentrée. Maetz ne tient manifestement aucun compte des audits réalisés à grands frais qui avaient conclu à l’ingérence systématique des élus de tous poils dans le circuit de décision. Interventions intempestives pour ne pas dire incongrues en raison de l’incompétence légendaire de la tribu des branquignols qui entoure le maire. Ces demandes non coordonnées et non centralisées aboutissent à une succession d’

Le Huron a fidélisé suffisamment de lecteurs pour avoir dépassé les cent mille visiteurs uniques. Merci à eux bien sûr, d’autant que le style impertinent et franchement irrespectueux du personnel politique en général, de celui du Vésinet en particulier peut irriter des braves gens peu enclin à pratiquer la dérision. Ils ne semblent pas lui en tenir rigueur, ou s’infligent la punition quasi quotidienne de voir leurs idoles raillées, étrillées et renvoyées à leur condition de bouffons. Mais surtout merci à Cora sans lequel ce blog n’existerait pas. Même en rêve qui aurait pu imaginer un tel fiasco, une telle bande d’éclopés coagulés autour d’un roitelet manipulé par une rombière. Quand le Huron a pris la plume les prémisses d’un naufrage étaient visibles. Mais qui aurait songé au déclin infligé à la ville par un quarteron d’infatués. Le maire sommé d’aller prendre des leçons de comportement auprès de Pierre Fond, consterné par le niveau de son collègue Vésigondin. Ce n’est pas

L’information vaut son pesant de cacahuètes. Coradetti en perdition à la mairie, sous la menace de grèves des agents, et lâché par Braun-Pivet qui l’envoie suivre des cours de rattrapage chez Pierre Fond a reçu le soutient d’un poids plume du paysage politique vésigondin : Marie Aude Gattaz … ! Voler au secours d’un naufragé est bien dans l’esprit de madame Bisounours dont chacun sait qu’elle a le cœur sur la main. Sauf que le cas de Cora est désespéré, otage de son Pirate qui lui dicte ses courriers ( la réponse au syndicat FO, dont Marie Aude Gattaz a été très proche* ) vaut lynchage publique du plus capé des responsables de la ville. La gestion des SMS de la préfecture lors des tornades du 18 juin et le fait que le maire a été débranché confirme qu’il est considéré comme le subalterne de sous sous-fifre. Alors Gattaz c’est comme Zorro, elle vient au secours d’un sinistré et se voit propulser « grand électeur » pour procurer à la majorité quelques petites voix supplémentaires po

Une annulation lourde de sens ! Quelques jours seulement après la saisie du préfet des Yvelines pour des faits mettant en cause la capacité de discernement de Cora , et son aptitude à administrer la ville sans mettre en danger la vie du personnel municipal (deux blessés à déplorer) le conseil municipal du 6 juillet est ajourné sans explication. Mr Darmanin attend-il les résultats de l’enquête que ne manquera pas de diligenter le procureur en cours de saisissement pour les mêmes faits ; l’article 40 fait grief aux élus témoins de faits susceptibles de qualification délictuelle de ne pas saisir la justice ? Leur responsabilité pénale est en jeu. On comprend l’empressement des élus à envoyer au proc’ leur compte rendu des évènements dont ce blog s’est largement fait l’écho. Conscient des menaces qui pèsent sur la poursuite de son mandat, Cora – qu’on a connu plus fanfaron – décide le report du conseil municipal, conseil de juillet nécessaire pour mettre en ordre les affaires de la vill

Sortie du silence où elle devait se morfondre Braun-Pivet s’est exprimée sur la chienlit qui secoue le pays. Ses propos méritent d’être cités : Elle appelle à «  un discours nuancé  » (sic), et de poursuivre «  il faut rentrer dans la complexité des choses  » (resic !) pour conclure que des émeutiers qui «  s’attaquent à un bus ou à des écoles … c’est absolument désespérant de bêtise  » On reste confondus par la stupidité du propos. Confondant rodéos urbains et insurrection avec armes à feu et voiture bélier dans le but d’attenter sciemment à la vie des gens. Le maire de L’Haÿ-les-roses et sa famille en l’occurrence. Ses propos sont révoltants par leur déni de la réalité de cette insurrection. Mme Braun-Pivet vit dans son monde de milliardaires sur son yacht de petite fille riche, elle ne connaît rien aux banlieues et à la haine qui s’y propage. L’échec du en même temps est patent et la politique de saupoudrage de milliards d’€ depuis plus de 20 ans est inepte si la population

Est-il à Baden Baden, écoute-t-il Elton John au Bataclan ? La France crame et Macron le volubile, le fanfaron serait devenu poltron. Prompt à vanter la multi coloration, à condamner des présumés innocents, le président qui aura depuis son premier mandat mis 4 fois la France à feu et à sang déserte les plateaux, fuit les micros et cherche à se « gaulliser » en se dérobant. Pas mieux pour ses groupies de sansonnets, la première ministre tétanisée et la haut perchée carbonisée depuis sa « minute de silence » offerte à un multi délinquant. La macronie part en vrille, le en-même-temps a enflammé les banlieues et montré l’hypocrisie d’un racolage de putassier prêt à se prendre des doigts d’honneur et à flatter les plus vils instincts en se trémoussant avec sa boniche sur les tréteaux de la république. Mais impuissant – comme beaucoup de ceux qui épousent leur mère ? – la réalité le rattrape alors qu’il faisait le guignol chez les fadas. Et ceux là le tiennent à la culotte, il ne s